En zone pavillonnaire : une construction causant une perte d’ensoleillement de 60% à 70%, les juges ont condamné à la démolition du bien avec amende journalière de 50€ par jour de retard (Cour d’appel de Nancy, 29 juin 2015, n° 14/01346).
Dans une zone urbaine dense, pour une perte d’ensoleillement de 6% à 46%, les juges n’ont pas ordonné la démolition, mais ont condamné à une indemnisation de 30 000€, soit 10 % de la valeur vénale du bien et une indemnisation de 3 000€ au titre du trouble de voisinage (Cour d’appel de Rennes, 22 septembre 2015, n° 13/08681).
La construction d’un nouveau bien a entraîné la perte d’une belle vue sur les toits et clochers de la basilique de Paray-le-Monial, causant une dépréciation de l’immeuble voisin, dont les propriétaires ont été indemnisés à hauteur de 13 000 € au titre des dommages et intérêts (Cour d’appel de Dijon, ch. B, 10 juill. 2007).