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Égalité professionnelle

Les entreprises doivent publier leurs résultats au plus tard le 1er mars

Dans le cadre de la lutte pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la réglementation française impose aux entreprises une obligation de transparence quant à leurs performances en matière d’égalité salariale.

Que dit la loi ?

L’obligation de publication de l’index d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes trouve son origine dans la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel.

Cette loi a introduit plusieurs mesures destinées à promouvoir l’égalité professionnelle, dont l’index d’égalité professionnelle qui impose aux entreprises de plus de 50 salariés de publier leur score annuel sur leur site internet et de le communiquer aux représentants du personnel et à l’inspection du travail.

 

La loi du 24 décembre 2021, visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle, est venue renforcer ces dispositions en ajoutant de nouvelles obligations pour les entreprises, accentuation des sanctions en cas de non-respect et introduction de nouvelles dispositions pour accélérer l’égalité économique et professionnelle.

 

Cet index permet donc aux entreprises de mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et est un outil crucial pour promouvoir l’égalité des chances dans le monde professionnel. En effet, en incitant les entreprises à évaluer et à corriger leurs pratiques salariales, il contribue à réduire les inégalités persistantes et à instaurer une culture d’entreprise plus inclusive et équitable.

Quelles mesures impliquent ces lois ?

  • Pour les entreprises de moins de 50 salariés :

Ces entreprises ne sont, légalement, pas concernées par l’index d’égalité professionnelle.

 

  • Pour les entreprises d’au moins 50 salariés :

Dans la poursuite de l’objectif de suppression des disparités salariales entre sexe, la loi du 5 septembre 2018 impose à toutes les entreprises de plus de 50 salariés de publier leur Inditex d’égalité professionnelle avant le 1ᵉʳ mars de chaque année.

  • Pour les entreprises d’au moins 1 000 salariés :

Les entreprises d’au moins 1 000 salariés doivent également calculer et publier les écarts éventuels de représentation entre femmes et hommes parmi leurs cadres dirigeants et membres des instances dirigeantes.

Il faut également compter qu’à partir de à compter du 1ᵉʳ mars 2026, ces mêmes entreprises devront respecter un quota de 30% de femmes (40% à compter du 1ᵉʳ mars 2029) parmi leurs cadres dirigeants et les membres de leurs instances dirigeantes et fixer, dans le cadre de la négociation obligatoire, les mesures de correction pour y parvenir.

Comment se calcule cet index ?

L’index, est déterminé au niveau de l’entreprise ou de l’UES et est calculé sur 100 points, repose sur cinq critères principaux pour les entreprises de plus de 250 salariés :

  • Écarts de rémunération entre les femmes et les hommes (40 points)
  • Pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant le retour de leur congé de maternité (15 points)
  • Parité parmi les dix plus hautes rémunérations (10 points)
  • Écarts de répartition des augmentations individuelles (20 points)
  • Écarts de répartition des promotions entre mes femmes et les hommes (15 points)

Dans les entreprises de 50 à 250 salariés, ces 2 derniers indicateurs n’en forment qu’un seul consacré à l’écart de taux d’augmentations individuelles de salaire entre les femmes et les hommes, de sorte que leur index n’est composé que de 4 indicateurs.

Comment sont interprétés les résultats et quelles sont les obligations des entreprises ?

Les résultats sont interprétés de la façon suivante :

  • les entreprises ayant obtenu une note globale inférieure à 85/100doivent fixer des objectifs de progression et les publier sur leur site internet (décret n°2022-243 du 25 février 2022).
  • celles ayant obtenu une note inférieure à 75/100doivent, en plus des mesures de progression, définir des mesures adéquates et pertinentes de correction par accord ou, à défaut, par décision unilatérale, et également publier ces mesures (Article L.1142-9 du Code du Travail)

Les modalités de publication

La note de l’index/le score global doit être publié avant le 1ᵉʳ mars de chaque année, de manière visible, lisible et accessible jusqu’à la publication des résultats suivants sur le site internet de l’entreprise, lorsqu’il en existe un (une publication sur le site intranet n’est pas suffisante). 

Les résultats doivent également être transmis :

  • directement aux salariés par tout moyen (courrier papier ou électronique, affichage, etc.).
  • au CSE en utilisant la base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE)
  • aux représentants du personnel ainsi qu’à l’inspection du travail (DREETS)
  • à l’administration par le biais d’une télédéclaration accessible depuis le site travail.gouv.fr au plus tard le 31 décembre.

Pour accompagner les entreprises dans le calcul et la publication de leurs résultats égalité, le ministère du Travail met à disposition sur son site internet une FAQ et un simulateur-calculateur sur Egapro (travail.gouv.fr).

Les conséquences en cas de non-respect

À l’approche de l’échéance du 1er mars, il est essentiel que les entreprises vérifient leur conformité et procèdent à la publication de leurs résultats de façon visible et lisible au risque d’êtres sujet à des nombreux contrôles de la part de l’inspection du travail et de ternir l’image et la réputation de l’entreprise.

Le contrôle du respect par les entreprises de ces mesures contraignantes (mise en place de l’index et de résultats) est une priorité de l’inspection du travail. En effet, depuis 2019, 857 mises en demeure ont été prononcées pour non-publication de l’index ou de non mise en œuvre ou inefficience des mesures de correction et 560 pour absence ou insuffisance d’accord ou de plan d’action relatif à l’égalité professionnelle.

Au total, 126 pénalités (70 sur l’index et 56 sur les accords) ont été notifiées aux entreprises, démontrant que les mises en demeure aboutissent dans une grande majorité des cas à des régularisations.

Ces pénalités sont financières (article L.224-8 du Code du Travail) et peuvent aller jusqu’à 1 % de la masse salariale annuelle (si non-publication ou score inférieur à 75 pendant 3 ans).

Les chiffres :

Au 1er mars de cette année, 77% des entreprises concernées ont publié leur note (contre 72% en 2023). En fin d’année 2023, « uniquement » 86% des entreprises avaient publié leur note.

  La note moyenne déclarée par les entreprises s’élève à 88/100 mais une marge de progrès est à prévoir, en effet, seules 2% des entreprises atteignent le résultat de 100 points et encore 6% des entreprises ont la note de 0 à l’indicateur relatif aux augmentations au retour des femmes de congé maternité.

Image de Emilie PECHNIK

Emilie PECHNIK

Solucia SPJ

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index égalité
hommes/Femmes

chez Solucia SPJ

94 / 100 : c’est la note obtenue par l’UES pour l’index égalité professionnelle femmes – hommes pour 2023

Indicateur d’écart de rémunération entre les femmes et les hommes : 35/40

Indicateur d’écart de taux d’augmentations entre les femmes et les hommes : 35/35

Indicateur de pourcentage de salariées augmentées dans l’année suivant leur retour de congé maternité : N/A

Indicateur du nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations : 10/10

Poignée homme femme

Thibault saint olive

Directeur Administratif et Financier

Thibault Saint Olive est diplômé de l’Institut Supérieur de Gestion (ISG). Il débute sa carrière en tant que Contrôleur de gestion à la Banque Populaire, avant d’intégrer Mazars en 2010 au poste de Manager Audit financier, spécialisé dans le secteur des Assurances. Il devient 6 ans plus tard Directeur Admnistratif et Financier de Linxea, avant de rejoindre Wakam (ex-La Parisienne) en tant que Head of Finance. Il est depuis janvier 2022, le Directeur Administratif et Financier de Solucia Protection Juridique. Thibault a la charge du contrôle de la rentabilité et de la solvabilité de l’entreprise, du pilotage des flux financiers et de la gestion des fonds.

anne davillé

Directrice Marketing & Experience Client

Anne Davillé a obtenu un Master de commerce à Audencia. Elle débute sa carrière chez Carat en tant que responsable clients, puis intègre Havas Media en 2005 en tant que Directrice de clientèle. Elle rejoint Generali en 2008 où elle occupe différents postes, notamment celui de Manager marketing digital, chef de projet relation client ou Head of Client relationship management chez Global Corporate & Commercial. Elle est depuis octobre 2021 Directrice Marketing & Expérience client chez Solucia Protection Juridique. Elle est à ce titre, responsable du développement des leviers digitaux et des offres au service des clients et des partenaires, ainsi que de la plateforme de la marque.

emmanuelle thiesson

Directrice de Développement

Emmanuelle Thiesson a obtenu un diplôme en Economie rurale à l’Université de Montpellier. Elle débute sa carrière d’assureur chez Assurinco en tant que Responsable Grands Comptes, puis intègre Mapfre, en tant que Directrice commerciale du pôle Travel, puis Directrice du support client. C’est en 2018 qu’elle devient Innovative partnerships affinity insurance chez Wakam (ex-La Parisienne). Elle a rejoint en février 2022 Solucia Protection Juridique au poste de Directrice du Développement et est, à ce titre, responsable de la stratégie de croissance.

thomas gontard

Directeur Indemnisations et Services

Thomas Gontard a obtenu un DEA en droit fiscal à l’Université de Panthéon- Sorbonne. Il débute sa carrière chez Synerfil en tant que Directeur des centres d’appel, avant de rejoindre Apria, puis Assor France en tant que Responsable des services client. Il rejoint Solucia Protection Juridique en 2015 en tant que Responsable du service Renseignement Juridique. Il est depuis 2019 Directeur de l’Indemnisation et des Services. Il pilote la qualité des prestations délivrées par l’équipe des juristes.

Cécile Tardieu

Directrice Générale

Cécile Tardieu est diplômée de l’Ecole des Mines de Nancy et de l’ENSAE (1996). Elle débute chez Axa où elle exerce les fonctions d’actuaire à l’international puis de souscriptrice grands comptes affinitaires. En 2002, elle intègre le groupe Generali au sein duquel elle occupe diverses fonctions notamment celle de responsable du marketing produits, responsable du développement des offres affinitaires et de Directrice marketing et relation client au sein de l’entité Global Corporate & Commercial. Elle intègre Wakam (ex-La Parisienne) en 2016, en tant que Directrice des Partenariats, avant de rejoindre Solucia Protection Juridique en février 2020 au poste de Directrice de la Transformation, de l’Audit interne et des nouveaux marchés. Elle est depuis juillet 2021 Directrice Générale de l’assureur.

LAURENT SENGIER

Président du directoire

Laurent Sengier, a obtenu un diplôme d’expert en Management Financier à l’ESG. Il débute sa carrière en tant que Directeur Administratif et Financier au Groupe ICIRS (Retraite, Prévoyance, Santé), avant de rejoindre La Tutélaire en 2010. Il devient Directeur Financier Opérationnel de Chorum en 2013, et rejoint Solucia Protection Juridique, en tant que Directeur Administratif et Financier en 2018. Il prendra la Direction Générale de l’assureur en 2020, puis sa Présidence en juillet 2021.